Pouvez-vous présenter le Groupe Euralis ?
Euralis est une coopérative agricole ancrée dans le Sud-Ouest de la France. Aujourd’hui, le Groupe compte 5 200 collaborateurs. Nous travaillons avec plus de 9 000 agriculteurs et plus de 5 600 adhérents nous font confiance.
Présents dans 16 pays, nous réalisons 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Nous travaillons dans deux secteurs d’activité complémentaires :
- L’agriculture avec le Pôle Agricole, le Pôle Semences (Lidea) et Eurasolis, spécialisé dans la production d’énergie décarbonée
- L’agroalimentaire avec notamment les produits à base de canard (avec les marques Maison Monfort et Rougié) et une activité traiteur (avec les marques Teyssier-Salaison et Qualité Traiteur).
À l’international, nous sommes notamment présents au Canada, aux États-Unis et en Chine pour la vente auprès des chefs cuisiniers, ainsi que dans l’Est de l’Europe avec nos sites de production de graines et semences.
Nous travaillons étroitement avec le monde agricole. Les agriculteurs peuvent acheter des semences et certains vendent leurs produits en circuit court dans nos magasins Point Vert (sous la marque « La Table des Producteurs »).
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez choisi le biocarburant végétal Oleo100 ?
La direction des énergies du Groupe Euralis s’articule autour de quatre axes principaux :
- L’achat d’énergie et le suivi budgétaire
- Le pilotage des consommations, la gestion du monitoring permettant de les suivre
- La décarbonation et le suivi réglementaire
- Enfin, le déploiement de projets de production d’énergie renouvelable
Le projet Oleo 100 initié il y a trois ans par la Direction des énergies du Groupe et la Direction Supply du Pôle Agricole s’inscrit dans cette logique et a conduit à choisir le B100 comme carburant décarboné de notre flotte.
L’un de nos partenaires pour les camions du Pôle Agricole, Clovis Location, partenaire de Renault Trucks -groupe Alvarez, nous a proposé d’utiliser des camions compatibles à la fois avec du gazole et du B100. Cette solution nous permet de réduire notre impact carbone et nos émissions de gaz à effet de serre. Au moment du renouvellement de notre flotte, nous avons fait le choix d’opter pour cette solution en phase avec nos engagements en matière de décarbonation et plus largement notre politique RSE, qui irrigue l’ensemble de nos activités.
Le Groupe Euralis est une coopérative agricole engagée contre le réchauffement climatique et pour une agriculture durable.
Avril, et donc Saipol, producteur du B100 de la marque Oleo100, et Euralis sont partenaires. En effet, une partie du colza utilisé pour la production du biocarburant Oleo100 est produite par les agriculteurs adhérents d’Euralis. Nous avons l’assurance de rouler avec un carburant alternatif au diesel fabriqué avec du colza issu des filières locales.
Quels bénéfices trouvez-vous à utiliser le biocarburant Oleo100 au quotidien ?
L’utilisation d’Oleo100 est récente. L’installation d’une cuve directement sur notre site apporte une praticité opérationnelle. Les camions roulant avec Oleo100 vont être floqués, c’est important de montrer aussi à nos agriculteurs que nous sommes engagés en faveur d’une agriculture durable, et que le choix que nous faisons pour la décarbonation de notre transport est une alternative issue de l’agriculture locale et de graines françaises.
Une démarche pédagogique a été menée auprès des chauffeurs afin de les sensibiliser et les former à l’éco-conduite, cela renforce encore la démarche mobilité durable du Groupe Euralis.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi ce choix correspond aux engagements environnementaux d’Euralis ?
Euralis s’est engagée dans une stratégie de décarbonation de ses activités. Dans les objectifs fixés par la Direction RSE, la Direction des énergies fait le lien avec les Direction opérationnelles concernées, pour déployer la stratégie de décarbonation. Faire rouler nos camions avec Oleo100 contribue clairement à une réduction des gaz à effet de serre. L’utilisation d’un carburant végétal tel qu’Oleo100 réduit de plus de 60 % les émissions carbone par rapport à une énergie fossile et constitue une bonne alternative au gazole. Nous agissons pour la préservation des ressources et de la biodiversité en réduisant les gaz à effet de serre émis par nos transports.
Quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face ?
Il y a un enjeu économique fort. Il nous faut trouver des solutions de mobilité durable qui n’augmentent pas le coût au kilomètre. Le deuxième défi va être la praticité d’utiliser Oleo100. Notre activité est saisonnière : nos camions sont présents sur site une partie de l’année, mais le reste de l’année la flotte est sous-louée (délocalisée en fonction des récoltes) dans le nord de la France où nous n’avons pas de cuve.
